
et (re)découvrir son patrimoine...
Bienvenue sur le blog historique de la Ville d'Hesdin ! Dans ce blog retrouvez 100 ans d'histoire en photos. Bonne visite et n'hésitez pas à nous envoyer vos commentaires et archives personnelles !
Quant à la signification de « denfer » a été révélée par Augustin Legault :
« Pour répondre à l'interrogation concernant la rue d'Enfer, et apporter une modeste contribution à ce magnifique blog...Cette rue tient son nom du fait qu'elle se trouvait en contre-bas des fortifications de la ville, ces dernières se trouvant alors sur l'actuel boulevard en contre-haut. d'où peut certainement "d'en fer" pour 'd'inferieure..". A vérifier...Je ne pense pas qu'il y ait quelque lien que se soit avec Mr DENFER... »
« En effet, Mr Augustin, vous avez raison ! Son nom vient donc du vieux français "d'en fer", avec juste une précision: c'est la rue la plus basse (par rapport au niveau de la mer ) de la ville, elle alertait la population en cas d'inondations car c'était la première rue à être inondée. Ce qui heureusement n'est plus le cas; merci la modernisation et donc les égouts !!!!NB: "D'en fer" signifie "de l'inférieur" et "denfer" signifie simplement "inférieur". » a précisé par la suite Manon Lescaut.
En complément on peut ajouter que cette rue se situe entre la rue du petit séminaire et la rue Saint André. Elle est appelée rue des Moulins sur un plan de 1592. Cette voie fut pavée qu’en 1610. Ce n’est du reste que vers 1616 que le nivellement et le pavage des rues ouvertes dans la partie nouvelle de la ville furent achevés.
A mon tour maintenant de vous poser une colle :
Quelle est la plus ancienne rue d’Hesdin ? et sous quel nom la connaissons nous aujourd’hui ?
Pour vous aider sachez que cette rue fut construite dès la fin de la construction des remparts et baptisée « rue de l’empereur Charles Quint ». Sous la restauration et sous Louis Philippe elle fut renommée « rue du roi » puis « rue de la liberté » pendant la révolution…
Alors à vos archives et à bientôt !
"Parti d’argent et de gueules aux deux étoiles de l’un et de l’autre rangées en chef "
Un peu d’histoire…
Les beffrois apparaissent au Moyen Age et sont alors de simples constructions de bois qui viennent renforcer les remparts des villes fortifiées. Progressivement, à travers l’édification des beffrois, les communes cherchent à matérialiser leur pouvoir, leur richesse et leur indépendance nouvellement acquise. Au-delà de leur aspect symbolique, les beffrois ont une utilité pratique et remplissent diverses fonctions : tour de guet, salle des cloches, arsenal, corps de garde…À une époque où les villes se développent grâce aux marchands qui y installent des entrepôts il convient de protéger ces lieux de foires permanents contre les attaques des pillards. On place en haut des beffrois un guetteur chargé de surveiller les alentours et de donner l'alerte en cas de danger. Son organisation est toujours similaire : la tour repose sur une cave surmontée d'une prison. À l'étage, une salle accueille les réunions du conseil municipal. De la bretèche, petit balcon placé sur la façade, se font les proclamations au peuple. Au-dessus, près de l'horloge est installée une loge pour le guetteur. Le beffroi, est de toutes les fêtes. Pour les Nieulles à Armentières comme la fête des louches à Comines... Symbole de richesse, il porte le lion ou la girouette, le dragon ou la sirène Mélusine annonciatrice des dangers. C’est le symbole de toute la région...
revue militaire sur la place d'armes d'Hesdin (sans beffroi)... toile de la fin du 18e !
Figure de l’histoire locale, Louis-Joseph Brassart est né à Hesdin en 1784. Il est le fils de marchands. Il s'enrôle dans la Grande Armée de Napoléon Bonaparte dont il deviendra Sergent des très respectés « Grenadiers à pied » de la Garde Impériale.
La Garde Impériale fut créée par Napoléon Bonaparte le 28 floréal an XII (18 mai 1804) à partir de l'ancienne Garde consulaire. Mais alors que cette dernière n'était qu'une simple unité assurant la protection du gouvernement à l’intérieur, la Garde impériale devint un corps d’armée d'élite, d’un effectif double et entièrement dévoué à la personne de Napoléon. Ses effectifs ne cessant d'ailleurs de croître, elle fut finalement divisée en Jeune Garde et Vieille Garde, les deux possédant leurs unités de cavalerie, d'artillerie et d'infanterie...dont les célèbres Grenadiers.
Depuis sa disparition la maison du Père Brassart a miraculeusement traversé 154 années pour se présenter à nous aujourd’hui dans un état rare de conservation… alors ne la laissons pas disparaître au profit d’un programme immobilier « de plus » ! Au contraire restaurons la et utilisons la pour raconter aux hesdinois et à nos visiteurs cette histoire hors du commun !
La maison et le terrain appartiennent aujourd’hui à la ville alors pourquoi pas un classement aux monuments historiques afin de définitivement protéger cet édifice ? en 2009, nous célébrerons les 225 ans de la naissances de Louis-Joseph Brassart ou les 155 ans de sa mort… une belle occasion de se souvenir de lui !
La photo ci dessus présente ce dernier bâtiment situé rue Jacquemont. La photo prise en 1901 montre le bâtiment, non pas dans sa configuration initiale, mais après restauration par l'architecte. En fait de restauration l'architecte a posé sur un bâtiment 18e une façade de type empire très à la mode à cette époque.
Transformée récemment en habitation, la maison est aujourd'hui à vendre... Dépéchez vous un bâtiment de Clovis Normand dans cet état il n'y en reste plus beaucoup... D'ailleurs un autre bâtiment de Clovis Normand est actuellement à vendre à l'entrée d'Hesdin... il s'agit de la maison qu'il avait dessinée et construite pour ses parents... prévoir un "beau budget" tout de même pour réstaurer ce sublime édifice !
Pour acheter ces bâtiments...
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cliquez ici pour la "maison de ses parents" : http://www.orpi.com ref annonce B-00MO9V ou sur http://www.ac-immobilier.fr/immobilier-hesdin-7-205.htm
Je suis sur qu'il y parmi les lecteurs des spécialistes de Clovis Normand ! Pourquoi ne pas nous faire part de vos connaissances ? envoyez-nous vos articles...
Ce bâtiment, part entière de notre patrimoine
Alors pas question de laisser passer une telle occasion...Grâce à Internet vous pouvez sans bouger de votre fauteuil acheter ce bâtiment en cliquant ici : http://monroy62.fnaim.fr/ annonce n°115. la photo de l'annonce montre la façade côté rue des Nobles mais ne vous laissez pas prendre il s'agit bien la bonne adresse !
Il ne reste aujourd'hui pas grand chose de la Brasserie Saint Arnould dont les toits ont été "scalpés" et recouverts de toles fibro. Il est évident que la prochaine étape si rien n'est fait sera l'éfondrement de ce bêtiment dans la rivière... Alors que faire ? refaire ce bâtiment coûterait cher c'est sur... Est ce pour autant une raison pour le laisser s'écrouler ? C'est l'un des bâtiments les plus anciens d'Hesdin. Sa réfection ne pourrait-elle entrer dans un plan d'aménagement de la Canche ?
Ne pourrions-nous pas donner une nouvelle vie à ce bâtiment ? J'en suis convaincu : Il faut sauver la Brasserie Saint George...
Aujourd'hui le projet de piscine anime les débats, enflamme les assemblées... mais saviez vous que pour profiter de cette piscine les hesdinois avaient du attendre près de 30 ans ! En effet, un projet de Bains-Douches avait été présenté pour la première fois en 1917 lors d'un conseil Municipal par M. Fache. Cela ne se concrétisa par l'ouverture de la piscine... qu'après la 2e guerre !
Au fait ou sont passé tous les enfants présents sur cette photo ? Près de 30 ans après ils sont surement devenus parents à leur tour... Alors où ces jeunes parents apprendront-ils à nager à leurs enfants ?
Une trentaine d'années plus tard la façade du cinéma est refaite dans le style "après guerre" ; un étage est ajouté au bâtiment. La petite Renault et le coccinelle blanche garées sur le parking
La dernière séance de cinéma à Hesdin remonte au 28 aout 1988. Il va y avoir 20 ans ! N'attendons pas de célébrer en aout ce triste anniversaire ! Qu'en est-il du projet dans la salle du manège ?